Résultats de recherche pour le tag "Portraits du soi impérieux" - 10 réponse(s)
Le soi impérieux est… impérieux ! Mais aussi rusé, insidieux, envahissant. C’est ce que démontraient, exemples à l’appui, les épisodes précédents de cette série consacrée à l’« anti-moi » en nous. Reste à établir un point aussi subtil que fondamental : avant même de nous pousser à l’action, le soi impérieux agit dans notre pensée à la manière d’un prisme déformant ; il nous voile la vérité, il nous installe dans le faux.
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Le « soi impérieux » mérite bien son nom : il est pressant, envahissant et tyrannique. L’énergie psychique nuisible produite par l’activité de nos points faibles caractériels est si puissante qu’elle en est parfois irrésistible. Elle nous pousse à agir à l’encontre des principes éthiques et divins justes. Mais comme on va le voir ici, cet « anti-moi » est aussi rusé qu’il est impérieux. Ses menées sont souvent insidieuses, au point de contrefaire à notre insu la voix de la raison, et même de détourner à son profit certains de nos élans spirituels.
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Dans la galerie des portraits du soi impérieux, les figures de la ruse occupent une place de choix. On a déjà entrevu cet aspect du problème : le soi impérieux n’est pas simplement infatigable, il est aussi un expert en tromperie. Examinons de plus près certains de ses tours les plus courants.
Dès que l’on progresse un peu dans le travail de lutte et de connaissance de soi, la pulsion brute et impérieuse ne suffit plus (ou plus toujours) à nous faire plier aux caprices du soi impérieux. Il en va de même lorsque nous avons reçu une solide éducation morale qui nous fait très vite détecter les actions et émotions clairement anti-éthiques. Dans ces conditions, le soi impérieux agit en traître et emprunte la voix de la raison pour étouffer ou contourner les objections du surmoi. Toutes sortes de raisonnements fallacieux viennent alors nous justifier dans nos comportements et pensées anti-éthiques.
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Nouvel épisode dans la série monographique consacrée au soi impérieux, cet adversaire acharné et paradoxalement indispensable à notre progrès spirituel. Impérieux en effet, mais aussi ingénieux à sa manière, et parfois rusé au point de prendre notre raison en otage et de se faire complètement oublier. C’est ce que montrent les exemples et les analyses qui suivent.
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Ce nouveau portrait propose une radiographie à rebrousse-poil de trois problèmes courants qu’on est peu enclin à envisager d’un point de vue éthique : déprime, timidité, faiblesse de caractère. Introduction à quelques formes passives du soi impérieux…
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Le soi impérieux peut se retrouver partout : dans nos actions négatives mais aussi dans nos comportements en apparence les plus nobles. Il arrive ainsi fréquemment qu’on fasse le « bien » sous son impulsion. Ce n’est donc pas l’acte en lui-même qui nous permettra de le repérer mais la façon dont nous accomplissons cet acte, l’intention et les émotions qui le sous-tendent. C’est un point important. Le soi impérieux sait très bien qu’à partir d’un certain degré d’évolution intérieure, il ne peut plus se présenter sous la forme de pulsions anti-éthiques de base, facilement repérables et immédiatement rejetées par le système immunitaire de l’âme céleste (vol, agression, violence verbale, etc.).
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Le soi impérieux est un anti-moi, c’est-à-dire une force contraire, rétive et tirant systématiquement dans la direction opposée à celle où veut nous mener notre moi réel, notre âme. Si l’on veut rencontrer le soi impérieux, rien n’est plus simple, il suffit de faire un mouvement dans le sens de l’éthique et du divin : aider quelqu’un sans rien attendre en retour, se taire là où on voudrait médire ou frimer, faire un effort pour nettoyer son esprit des pensées négatives, etc. La réaction est immédiate et l’on peut distinctement percevoir toute la force de résistance du soi impérieux cherchant à me freiner dans l’accomplissement de cet effort.
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Le soi impérieux, on l’a vu, fonctionne sur la base des valeurs « terrestres » (ego et intérêts matériels). On pourrait résumer son action sur nous de la façon suivante : faire en sorte que nos pensées et nos aspirations se réduisent aux valeurs terrestres et nous faire oublier les valeurs célestes. Ou encore : nous faire agir uniquement en fonction de nos intérêts matériels et égoïstes, sans tenir aucun compte des intérêts des autres ni de ceux de notre dimension spirituelle.
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Si l’on parle de « portraits » au pluriel, c’est pour mieux rendre compte de cette figure protéiforme et insaisissable de notre vie intérieure. Car le soi impérieux est un modèle mouvant qui rend très difficile le travail du peintre. On ne sait jamais vraiment où le trouver quand on le cherche et on le trouve souvent là où on ne le cherche pas, parfois dans nos comportements extérieurs, plus souvent encore dans nos pensées et nos émotions, dans nos activités les plus quotidiennes aussi bien que dans nos actions en apparence les plus spirituelles et les plus nobles. Le soi impérieux est comme un rhizome qui court et s’étend en souterrain dans le Soi.
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Voici le premier article d’une longue série consacrée à la pratique de l’éthique, et plus spécialement à l’identification de la source principale de nos tendances anti-éthiques : le soi impérieux. La Voie de la Perfection en propose une définition précise : « une puissante énergie psychique, nuisible à l’âme, produite dans notre inconscient psychique par l’activité de nos points faibles caractériels, et qui se traduit au niveau de notre moi conscient par des pulsions, des désirs et des suggestions anti-éthiques et anti-divins ». Le paradoxe est qu’en opposant à nos démarches éthiques la résistance la plus acharnée, le soi impérieux constitue en même temps la condition opératoire du perfectionnement spirituel. De ce point de vue, il pourrait bien être notre meilleur ennemi.
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