La pratique spirituelle : un combat contre l’ego (2e partie)

Dans ce deuxième volet consacré à la conférence de Leili Anvar, « La pratique comme combat contre l’ego », l’analyse se concentre sur quelques aspects du travail de transformation de soi, tel que l’ont abordé en particulier Attar et Rumi. Il est question d’un âne, d’un serpent, d’un perroquet, d’une huppe et d’un canard, mais aussi du polissage d’un miroir. Sous couvert d’anecdotes ou de métaphores, le langage imagé des poètes porte un enseignement directement pratique, fondé sur leur expérience personnelle. Leili Anvar en décrypte la signification à la lumière des principes de la spiritualité naturelle telle que conçue par Ostad Elahi.
« La pratique comme combat contre l’ego : la leçon des maîtres persans »
Extrait 2
« La pratique comme combat contre l’ego : la leçon des maîtres persans »
Extrait 3
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons
Un grand merci pour ces explications claires. L’analogie avec les différents écrivains de la pensée d’Ostad Elahi apporte un vrai éclairage sur la notion du soi et soi impérieux. J’ai adore en particulier l’analogie du soi impérieux avec le serpent qui montre tout le travail qui est à réaliser afin de dompter la bête qui est en nous !
Merci pour ces éclaircissements si riches de sens qui nous aident comprendre nos propres faiblesses.
Quelle belle leçon! comme cela paraît limpide quand on écoute Leili Anvar… J’ai hâte de lire Le Cantique des Oiseaux et d’en raconter les histoires – si pleines d’enseignement – à mes petits-enfants!
Merci infiniment pour ces extraits qui éclairent un certain nombre de notions et pousse à la pratique in vivo (et à la lecture du Cantique des oiseaux !). Passionnant !
superbes explications claires et illustrées, y a plus qu’à!!
Très intéressant – je retiens que les discours ambiants qui disent qu’il faut s’aimer tel que l’on est, donc laisser venir à soi ses pulsions car après tout chacun a son caractère – sont contraires à ce que disent les maîtres persans car cela équivaut à dire qu’il faut s’aimer avec ses gros défauts. S’il est vrai qu’il faut se respecter, s’aimer, il faut alors l’entendre dans le sens de vouloir le mieux pour soi-même. Le mieux signifie qu’il faut lutter pour se libérer de ses défauts.
Merci beaucoup, en écoutant ces extraits je reconnais en moi l’oiseau qui aime et ressent le Vrai dans ces histoires rapportés par les mystiques, mais qui ensuite a du mal à passer au combat…
J’ai beaucoup apprécié cette vidéo, il y a vraiment une profonde sagesse dans ces enseignements des maitres persans. Cependant, d’après ce que j’ai compris des nombreux articles et conférences de ce site (e-ostadelahi) sur la pensée d’Ostad Elahi, il y a une nuance dans la notion d’ego qui, chez lui, va plus loin que ce dont parle Leili Anvar. En effet, il me semble que le terme « ego » comprend l’ensemble de nos désirs et attractions « terrestres » que ceux-ci soient légitimes ou pas. C’est lorsque ces désirs sont illégitimes qu’Ostad Elahi parle de « soi impérieux » et le travail spirituel consiste entre autres à « combattre » les pulsions du soi impérieux. Il y a de nombreux désirs de l’ego qui sont légitimes car conformes à une vie biologique et psychique normale et équilibrée. Il me semble d’ailleurs qu’Ostad Elahi pose un regard critique sur les traditions spirituelles classiques fondées sur la mortification, les ascèses et la répression du corps. Je pense donc que, contrairement aux anciens maitres persans, chez Ostad Elahi, le « combat » ne doit être mené qu’à l’encontre du soi impérieux et non de l’ego dans son ensemble.
L’utilisation d’exemples concrets, imagés, comme faite dans la conférence, rend très clair l’exposé des concepts spirituels
Cette pensée va bien au fond du problème cependant je ne vois pas d’exposé des méthodes pratiques que ces trois sages proposent, ont utilisé eux-mêmes et qui vont nous permettent à nous aussi de se libérer de cet ego impérieux.
merci beaucoup